• Rutilance

    J'avais bon espoir de pouvoir te charmer par la prose, exclamer d'une langueur poétique tout le bien que je sais de toi. Je venais de mouiller tes rêves, sucrer ta bouche et ta poitrine ardente. La sueur fuyait sous les draps, à bout de corps on se léchait, on regardait notre désir fulminer en nous. La moiteur du sexe nous invitait, dans une tranquille nudité, à l'exubérance d'un plaisir dont nous ne cessions de nous affranchir.  

    (Photo: Craig Barnes - Backs)


  • Commentaires

    1
    Jeudi 11 Mars 2010 à 16:04
    charmée :)
    C'est en cherchant une photo pour illustrer un billet dans mon blog que je tombe sur celui-ci. Je suis sous le charme de la beauté du verbe et la suavité du style. Ces bonheur flous, et subtilement fous aussi, vous les éclaircissez ingénieusement bien. C'est un bonheur que de parcourir ce blog.. Je reviendrai.
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